mercredi 9 mai 2007

Futuro (Crépuscule)


Dedicace à Malaika



Poeme inspiré par celui de maodo du club des poetes du Sénégal .Une plume et un talent incroyable !


Futuro* !!

Crépuscule sur Futa Tooro

Et le dragon solaire

Crache ses dernières flammes

Et un nuage de mystère

Plane au dessus des âmes


Crépuscule sur ma terre

Moment de grâce et de prière

Et l’herbe frissonnant

Au doux caresses du vent

Offre sa belle révérence

A l’astre qui se noie en silence


Timis* !

Et les rires des enfants s’assoupissent

Dans la douce chaleur des foyers

Et au loin la flûte du berger

De sa belle mélodie qui chante le beau

Annonce le retour du troupeau


Crépuscule sur ma terre

Instant magique

Instant unique

Instant furtif, " natural mystic"

Et le roi soleil s’endort

Sous sa couverture couleur or


Puis…

Arrive dame Lune, Gracieusement

Saupoudrant le Ciel de sa poussière d’argent…

Nuit !


Futuro: Crépuscule en peul

Timmis: Crépuscule en woloff

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelle belle manière de raconter "Futuro" ou "Timmis". Sous ta plume la poésie de ce moment de la journée se lit et se dévoile. On accompagne le soleil dans sa parade et la lune dans sa majestueuse montée. On entend les enfants dont le rire décroît et qui vont se coucher quand se lève la lune. Je suis à Dakar, dans la zone B ballon et je vois, sens et vis ce que tu racontes.
Merci pour cette dédicace qui m'honore tant tes mots sont beaux et poétiques.
Bisous

Anonyme a dit…

silence,
paix ,
harmonie de la nature...
instant magique si bien décrit...
mon coeur s'envole en te lisant..et doucement plane jusqu'à ce village..
instant unique..je veux rester là pour toujours..
moment merveilleux de grâce indicible
MERCI

natty a dit…

@ Malaika: Te lire m'inspire tu sais, donc c'est à moi de te dire un grand Merci !
Zone B ballon, en plus c'est pas tres loin de chez moi, et j'aime les maisons "ballons"

@ Nicole: Le mien de coeur s'est envolé aussi en voyant ton commentaire, ils se croiseront surement en chemin n'est ce pas ? Merci !!

Anonyme a dit…

nos coeurs se croisent et volent ensemble dans ce ciel si beau...

Anonyme a dit…

Vraiment tres joli!

Anonyme a dit…

La collusion des mots et de l'esprit libre
d'une poetesse, qui, de la vie est ivre,
Nous invite généreusement à vivre
d'inefables qualia aux couleurs vives

natty a dit…

ooooooh
merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Anonyme a dit…

La poésie de Natty appartient à la lumière du phare, de ses rayons tournoyants dans un espace azuré. C’est là que son univers prend forme. Chaque fois qu’elle poétise, je découvre sa rêverie temporelle qui privilégie celle d’un espace comme dans un corridor de suggestions affectives.
Dans ses vers, je sens passer l’inaccessible azur. Sa poésie se démarque de la poésie ordinaire.

natty a dit…

Mon cher Rodrigue,
venant d'un grand poete comme toi, ces mots me touchent particulierement. Depuis toutes ces années que tu me suis de prés, que tu m'encourages, que tu me soutients, que tu fais pousser des ailes à ma plume en me faisant croire que je suis vraiment "poete" (sourire) ... j'aimerai pouvoir te dire un autre mot moins usé (à etre utiliser ) que l'eternel MERCI... mais y'en a pas un autre. Alors imagines le nombre de fois qu'il a été utilisé ce mot depuis son existance, partout dans le monde, et dans n'importe quelle langue ... et dis toi que mon merci d'aujourd'hui equivaut à ce nombre.

PS Je suis désolée que tu ais autant de mal à pouvoir laisser un commentaire sur ce blog. Je vais voir ce que je peux faire

Anonyme a dit…

Salam.

Parfois les textes qui méritent le plus commentaire vous laissent sans voix pour le faire.

Voila attrapée en quelque vers la mystique du crépuscule de mon pays.

A te lire, je les entends presque : les murmures d'esprits primitifs dans les branches nues des baobabs séculaires
Qui resonnent dans mon coeur d'enfant
nourri aux sources de croyances plus qu'anciennes

Mille contes noctures m'ont appris à dompter cette épouvante
Et ta plume en quelques lignes me l'a rendue, attrayante.

Merci, petite soeur

natty a dit…

et parfois certains commentaires sont tellement "forts" qu'on ne trouve pas les mots qu'il faut pour y repondre. Alors tu comprendras donc que je ne repondes pas au tiens n'est ce pas ? :-)

Ah mais un mot quand meme sur le BAOBAB. C'est drole parce que j'ai voulu en parler dans ce poeme,puis je me suis dit non, le BAobab ce sera un poeme a part à lui tout seul (il est poeme d'ailleurs a lui tout seul !)
Ca te dirais de le cooecrire ? :-)