mardi 26 septembre 2006

Mes mots pleurent (une pensée pour les victimes du naufrage du JOOLA)

Le bateau Le Joola (prononcer Diola), qui assurait la liaison maritime entre Ziguinchor et Dakar, a sombré le jeudi 26 septembre 2002 à 23 heures au large des côtes gambiennes. Il transportait plus de 1800 personnes et on ne compte que 65 rescapés.


Un 26 Septembre prenaient un bateau

Un groupe d’enfants joyeux,

Légers, inconscients

Chantant et riant,

Un éclair dans les yeux

;

Un 26 septembre prenait un bateau

Cette femme, son enfant sur le dos

Allant retrouver mari et père

L’amour, au delà de la mer

L’espoir, là bas sur ces terres


;

Un 26 septembre prenait un bateau

Mama Africa, et son éternel fardeau

Nourrir la famille, c’est pas du gâteau

Avec petit commerce et grand courage

Les ennuis de tous elle soulage

;

Un 26 septembre prenaient un bateau

Jeunes étudiants armé d’ambitions

L’avenir du pays, de jeunes lions

La tête pleine de rêves

Mais en vacances, l’esprit en trêve

;


Un 26 septembre coulait un bateau

Entraînant tous ces hommes et femmes

Deux Mille vies, deux milles âmes

Arrachant à nous cœurs,

Tant de frères, tant de sœurs,

;

Un 26 septembre coulait un bateau

Laissant tout un peuple pleurer en chœurs

Dans le choc et la douleur…..

- - -

Un 26 septembre coulait un bateau

Ce 26 septembre, couleront mes mots

Oui mes mots couleront à flots

Comme ces vagues comme ces flots

Qui ont emporté nos morts

Mes mots couleront comme ces larmes

Ces larmes qui se répandent depuis ce jour

Larmes de désespoir, de tristesse et d’amour

Mes mots couleront à flots

Pour ces âmes, emportées par les flots

Mes mots couleront à flots

Comme un torrent, un torrent en colère

Comme un ouragan, comme un tonnerre

Mes mots couleront à flots

Oui mes mots sont en colères

Et ils déterrent la hache de guerre

Mes mots couleront à flots

Pour dénoncer un système endormi

Mes mots couleront à flots

Pour dire tout ces « non dits »

Mes mots couleront encore et encore

Mes mots pleureront milles et une fois nos morts

Ils pleureront ces enfants

Ces pauvres cœurs innocents

Ils pleureront ces femmes

Toutes ces braves, ces belles âmes

Ils pleureront tous ces hommes

Soutient et rempart de leurs familles

Mes mots pleurent,

Mes mots on mal

Mes mots pleurent

Pour crier leurs maux

Mes mots pleurent encore et encore

Mes mots pleurent pour le Joola,

Comme mon cœur, depuis ce jour là

Mes mots pleureront encore et encore

Mes mots pleureront milles et une fois nos morts…


natty 22 septembre 2004

nous ne pouvons oublier .....
_________________

lundi 25 septembre 2006

Le cœur de l’enfant

Dedicace special (mais oui comme chez mes amis rappeurs) a mon cher Rodrigue qui me lit mais qui ne puit ecrire (desolee pour les accent ; clavier anglais)


Le cœur de l’enfant est espérance
Le cœur de l’enfant est innocence

Le cœur de l’enfant est douceur
Le cœur de l’enfant est candeur

Le cœur de l’enfant est pureté
Le cœur de l’enfant est beauté

Le cœur de l’enfant est gaieté
Le cœur de l’enfant est liberté


Oh enfance,
Oh belle insouciance…

Me replonger dans la fraîcheur de tes eaux
Pour que mes bas deviennent des hauts
Naviguer sur la douceur de tes souvenirs
Quand mon cœur oublie de sourire


Oh enfance,
Mon île magique
Ou j’aime échouer
Quand par la vie
je me sens « larguée »

vendredi 22 septembre 2006

Passionnément

Pour ma Zeinab. Puisque ce poeme te parle tant, ben voila il t'appartient officiellement ...


Si tu pouvais lire mon ami

Dans mon cœur

Tu saurais pourquoi mon ami

Pourquoi mes joies, pourquoi mes peines

Sont toujours plus fortes ici

Que partout ailleurs


Parce que mon cœur

Ne sait faire doucement

Parce que mon cœur

Fait tout passionnément


Quand il aime, quand il croit

Quand il espère, qu’il a la foi

Dans ses peines dans ses joie

Dans ses moindres petits émois

Mon cœur Jamais ne fait doucement

Parce qu’il fait tout Passionnément


Si tu pouvais lire dans mon cœur mon ami

Tu verrais pourquoi mon ami

Pourquoi quand il tombe,

Quand il se casse

Tant de souffrance l’inonde

Avant que cela ne passe


Parce que mon cœur

Ne sait faire doucement

Parce que mon cœur

Fait tout passionnément


Si tu pouvais lire mon ami

Dans mon cœur

Tu verrais mon ami

Comme il aime partager

Ses émotions, ses passions

Ses envie ses rêves

Ses sourires ou ses larmes

Ses délires et ses états d’âmes


Parce que mon cœur

Ne sait faire doucement

Parce que mon cœur

Fait tout passionnément


Un éternel feu incandescent

Qui pour peu s’enflamme

Mais un éternel feu incandescent

Qui nourrit et éclaire mon âme…


mercredi 20 septembre 2006

j'aime aimer

J’aime aimer
En rire
Ou en pleurer
En souffrir
Ou en être comblée
J’aime aimer

J’aime aimer
M’en envoler
Ou tomber par terre
M’en enivrer
Ou mordre la poussière
J’aime aimer

J’aime aimer
Tomber,
Me relever
Oublier
Ou me rappeler
J’aime aimer

Aimer de tout mon coeur
Aimer de toute mon âme
Aimer de toute ma douleur
Aimer en feu aimer en flamme
J’aime aimer…

et

Tant que se lèvera chaque jour le soleil

Tant que nous couvrira le ciel

Tant que couleront les océans

Tant que chanteront les oiseaux

Tant que vivront hommes et animaux

Tant que butinera l’abeille

Chez la belle fleur vermeille

Tant que brillera une étoile nouvelle

Quelques soirs dans le ciel

Tant qu’il existera un grain de sable

Dans tous ces déserts infinis

Tant que descendra la pluie

De ce nuage qui me bénit

Tant que tournera le monde

Tant que la terre sera ronde

Tant que se succéderont les jours

Vivra toujours l’amour

Et mon coeur aimera toujours :-)


A la base, c'est 2 poemes differents écris avec 1 ans ou plus d'interval. Comme quoi, ca ne change pas :-)
lou guen xam ci niak jom :-)

mardi 19 septembre 2006

"Fille de ma mère"

Plus que des amies

Nous sommes des sœurs

Disais tu, ma mie

Ma tendre douceur

Tu te rappelles ?

Tu m’appelais « fille de ma mère »

Et j’en étais si fière

Rappelles toi, c’était juste hier

Rappelles toi fille de ma mère,

Rappelles toi,

Tout ce que nous avons partagé

Rappelle toi

Tout ce que nous avons traversé

Rappelles toi je t’en prie

Rappelles toi mon amie

Rappelles toi nos rires

Rappelles toi nos délires

Nos longues heures de conversations

Partagées avec passion

Nos confidences mon amie

Nos espérance ma douce mie

Nos rêves fille de ma mère

Nos espoirs, nos prières

Nos larmes ma sœur

Nos joies, nos douleurs

Rappelles toi mon amie

Rappelles toi je t’en prie

Comment voudrais tu ma mie

Que j’oublie tout cela aujourd’hui ?

Te parler comme une étrangère

Toi fille de ma mère ?

De la pluie, du beau temps

De la mode ce printemps

Parler de tout sauf toi et moi ?

De nos vies, ou nous cœurs en émois ?

Non ma sœur je ne pourrais pas…

Le temps panse les blessures

M’as t on dit

Le temps recolle les cassures

M’as t’on dit

Avec le temps, tout s’en va

Disait la chanson

Dieu qu’elle s’en aille ma sœur !

Cette rancœur dedans ton cœur

Q’elle s’envole mon amie

Que tu me reviennes ma sœur

Comme avant,

Pour partager rires et pleures

Que je te retrouve mon amie

Ma confidente, ma belle mie

Comme tu me manques ma sœur

Comme elle me manque ta douceur !

Toi et moi parlant des heures…

Me pardonneras tu ma sœur ?

Me reviendras tu ma douceur ?

Comme avant ?

Comme au bon vieux temps ….

J’attendrais mon amie

J’attendrais toute ma vie

Parce que je t’aime ma sœur

De toute la force de mon coeur

Fille de ma mère,

Sama xarit,

Sama doomou ndeye….

dimanche 17 septembre 2006

Je veux des mots

Pour Rouda et GCM (merci pour l'inspi :-) )


Je veux des mots
Qui font rire
Qui font pleurer
Qui font sourire

Qui font aimer
Je veux des mots

J’aime les mots…

Je veux des mots
Des mots tendres,
Des mots doux
Des mots en cendre
Ou des mots fous
mais je veux des mots

J’aime les mots…


Je veux des mots
Des mots de passages
Mots aux mille visages
Des mots de sages
Même des mots mirages
mais je veux des mots

J aime les mots…

Je veux des mots
Des mots touchants
Des mots même violents
Des mots tranchants
Des mots troublants
mais je veux des mots

J’aime les mots…

Et je veux des mots
Des mots d’amour
Des mots d’amitié
Mille mots par jour
Pour l’éternité…%3

mon coeur, ma plume

Pendant longtemps

Mon cœur a aimé

Ma plume a chanté

Puis mon cœur a pleuré

Ma plume a coulé

Mon cœur s’est souvenu

Ma plume s’est rappelée

Mon cœur a combattu

Ma plume s’est lâchée

Mon cœur s’est brisé

Ma plume a explosé

Mon cœur a refusé d’oublier

Et ma plume l’y a aidé

Puis tout d’un coup

Mon cœur s’est tu

Plus de chants

Plus de pleurs

Envolés comme le vent

Partis en douceur

Plus de plaintes

Plus de complaintes

Plus de souvenirs

Plus de désir

Plus de secrets

Plus de regrets

Rien. Plus rien

Plus rien que calme et sérénité

Mon cœur a aimé

Ma plume a chanté

Mon cœur a pleuré

Ma plume a coulé

Mon cœur s’est tu

Ma plume a disparue

Aujourd’hui j’attends

Que mon cœur rechante en douceur

Et que ma plume suive en chœur

vendredi 15 septembre 2006

Message à mon président


"Nous avons déroulé
Nos rêves sous tes pieds" *
Nous avons déversé
Nos espoirs sous tes yeux

Nous avons répandu
Notre confiance sous ton nez
Nous avons étalé
Notre trésor sur tes mains

Nos rêves tu as piétiné
Nos espoirs tu as foudroyé
Notre confiance tu as trahi
Notre trésor tu as détruit

Oui tu as détruit notre pays
Tu as ruiné nos vies
Tu nous as déçu Gorgui
Tu n inspires plus que mépris

Tellement nous croyions en toi
Tellement nous avions foi
Tu aurais pu tout nous demander
Nous aurions tout accepté

Nous nous serions sacrifié
Nous aurions tout donné
Parce que c’était toi
Parce que nous avions foi

Nous voulions construire avec toi
Retrouver un Sénégal de joie
Nous voulions bâtir à tes cotés
Pour un Sénégal enchanté

Mais tu nous as vite oublié
Tout comme tes promesses
Oubliées, envolées
Ne laissant que détresse

Mais nous t’avons élu tu sais
On dirait que tu l’as oublié
Tu risques d’être surpris tu sais
Quant tu seras destitué

Aujourd’hui dans mon pays
Les assassins sont impunis
Aujourd’hui chez moi
Le mensonge fait la loi

Qui crois tu a permis cela ?
Vous monsieur le président !!!
Encore une fois nous ne voulons pas
De ta scandaleuse loi Ezan

Nous ne voulons plus de tes lois
Nous ne voulons plus de toi
« Nous ne voulons plus
Nous ne pouvons plus » **

Nous reprenons nos rêves
Que nous avions déroule sous tes pieds
Nous reprenons nos espoirs
Que nous avions déversé sous tes yeux

Nous reprenons la confiance
Que nous avion répandu sous ton nez
Nous reprenons le trésor
Que nous avions étalé sur tes mains

Nous reprenons en main
Notre pays et son destin
Si tu veux en faire ton festin
Tu nous trouveras sur ton chemin…


Ps :
Mes mots semblent calmes et pausés
Mais mon cœur est enragé
Mais méfies toi de l’eau qui dort
Et inquiètes toi pour ton sort

----

*Célébre citation du poete William Butler Yeats utilisé en intro par slammeur dans "attentat verbal" de grand corps malade. Malheureusement je ne connais pas son nom. I will ask

** Alpha Blondy, dans "armee francaise"


Ecrire

a special one for triplex et Dialika, mes "soeurs de plumes"

Quand je sens monter la fièvre

Mais que les mots n’atteignent pas mes lèvres

C’est ma plume qui va les cueillir

La bas tout au fond de mon cœur

Pour les laisser s’épanouir

Sur le papier tout en douceur

Et Quand danse l’émotion,

Dans mon cœur dans ma tête

Comme dans un tourbillon,

Ma plume part en fête

Elle coule avec passion

Elle en perd même la raison

Mais quand la passion me consume

Que mon coeur est en flamme

C’est par ma plume que je l’assume

Elle purifie mon âme

Elle sait apaiser mon coeur

L’apaiser tout en douceur

Quand mon cœur veut te parler

Que ma bouche refuse de l’aider

Que mes yeux fuient ton regard

Ma plume arrive comme par hasard

Et tout devient si facile

Comme un battement de cils

Comme un aveugle et sa canne blanche

Elle guide souvent mes pas

Des amies la plus Franche

De celles qui ne vous abandonnent pas

Mon amie pour la vie

Mon amie de plusieurs vies…

mère veille, ma merveille

Quand mon cœur ri

Quand mon coeur pleure

Le sien souri

Ou pleure en chœur


Et toujours mère veille,

Ma merveille!


Quand tout s’écroule

Quand tout s’envole

De son amour je m’enroule

Pour reprendre mon envole


Et toujours mère veille

Ma merveille;


Quand je me sens mal

Dans mon corps ou dans mon cœur

Elle prend toujours tant de mal

A tout soigner en douceur


Et toujours ma mère veille

Ma merveille


Pas besoin de gestes ni de mots

Il me suffit juste de sa belle présence

Elle chasse tous mes maux

Efface tout, en silence


Et toujours mère veille

Ma merveille...


En tout temps oh ma merveille

En tout lieu, ma douce merveille

Toujours je le sens,

Ce doux bonheur pieux

Toujours ...ma mère veille !

jeudi 14 septembre 2006

Je suis femme

Je suis douceur
La sœur de la fleur
Je suis femme
Naturellement moi

Je suis tendresse
Je suis caresse
Je suis femme
Voluptueusement moi

Je suis désir
Je suis plaisir
Je suis femme
Sensuellement moi

Je suis émotion
Je suis inspiration
Je suis femme
Harmonieusement moi

Je suis intuition
Je suis passion
Je suis femme
Formidablement moi

Je suis mystère
Je suis prière
Je suis femme
Spirituellement moi

Je suis amour
Je suis atours
Je suis femme
Merveilleusement moi

Je suis poème, je suis chanson
Une musique, un don
Je suis femme
Mélodieusement moi

Je suis vie
Je donne la vie
Je suis femme
Miraculeusement moi

Une pensée pour Dabakh

Les années qui passent

Mais jamais les souvenirs ne s’effacent

Souvenirs de toi Dabakh,

Toi mentor

Toi guide,

Toi protecteur,

Comme il était apaisant

De te savoir présent

Quelque part dans ce pays

Douce présence qui ébloui

Souvenir de toi Dabakh,

Toi si simple

Toi si humble,

Toi si sage

Comme tu nous manques Aujourd’hui

Comme nous manque ta présence bénie

Ta présence qui apaise

Souvenirs de toi Dabakh,

Toi grand père

Toi et ta lumière

Toi et tes prières

Les années passent

Mais jamais les souvenirs ne s’effacent

Et je garde, jalousement enfoui dans mon cœur,

Le doux souvenir de moi sur tes genoux

Répétant après ta voix magique

Cette prière magnifique

Et tous les soirs je la récite avant de dormir

Et j’ai l’impression que tu es là Mame, dans mon sommeil,

J’ai l’impression que tu es là qui veille

Et les années qui passent

Et jamais souvenirs ne s’effacent

Et l’amour de toi Dabakh

Dans nos cœurs grandit chaque jour…

mardi 5 septembre 2006

Toi qui lis ma poésie

Toi qui lis ma poésie

Toi qui contemples ma vie

Je t’ouvre mon cœur

Je t’ouvre mon âme

Je me livre à toi

Confident inconnu

Mon âme à nu

Mon cœur ému

Mes émotions, mes passions

Mes joies, mes bonheurs

Mes larmes, mes douleurs

Mes peurs, mes frayeurs

Ma joie, ma foi

Ma simple vie en poésie

Pour toi cher(e) ami(e)

Qui généreusement me lis…